Uauitamᵘ Mani ashama eshinakuakaniti. Uitamᵘ eka tekuannit tshetshi ishi-assimenanut asham ekue tipatshimut tan ka ishpannit peikuau ka ishi-assimet ne ishkueu.
Les enfants savaient faire beaucoup de choses. On leur enseignait et ensuite ils exécutaient plusieurs tâches ménagères. Ils aidaient les aînés, ramassaient le sapinage. Ils faisaient le lavage, tricotaient et fabriquaient des mocassins. C’était de bons apprenants. Ils recevaient une bonne éducation.
Paul-Arthur explique que la peau de caribou peut servir à différents usages : vêtements, tambour, mocassins. Il dit que les Innus travaillent de moins en moins les peaux et les bois de caribou. Les Innus ont changé beaucoup de choses, autant dans les rituels que dans le travail sur la peau de caribou.
Marie Mckenzie raconte la fois où son grand-père a reçu la visite d’êtres furtifs. Son grand-père tenait un comptoir de la compagnie de la Baie d’Hudson à Fort-Chimo.
Ben Mckenzie raconte l’histoire d’une vieille femme qui a été tuée par ses enfants près d’une rivière qui porte désormais son nom. Il explique aussi l’origine du nom du portage Kakatshat.
Elle n’a jamais vu faire la tente tremblante, mais son premier mari Pierre l’a vu lui. On n’utilisait que la peau de caribou pour envelopper la tente tremblante. Maintenant, il n’y a plus que les joueurs de tambour.
Monique Mckenzie raconte l’histoire de la grande Philomène. Son neveu lui a proposé d’aller en visite à Uashat, il lui dit qu’il allait la ramener par la suite. La grande Philomène partait avant les autres et arrivait au campement longtemps après les autres. Souvent, les hommes la transportaient sur un toboggan.
La sagesse des anciens était grande, c’est-à-dire ce que faisaient les aînés. C'est depuis que l'argent existe que ce qui était distinctif, particulier, n'existe plus.