Partie 3 : Aiashess franchit un à un les obstacles rencontrés et finit par rejoindre son père et sa mère. Devant l’insistance de son père, il commence à jouer du tambour, provoquant ainsi un incendie qui donne naissance à un lac rempli de graisse. On y explique pourquoi les animaux ont du gras dans certaines parties du corps.
Partie 2 : Aiashess rencontre une vieille femme qui lui dit comment rejoindre ses parents. Il aura à affronter plusieurs épreuves avant de les retrouver.
Madame André nous dit qu’elle connaît tous les noms des différentes parties du caribou. Elle dit que toutes les parties étaient utilisées par les Innus. On mangeait même le contenu de la panse du caribou.
Le chien est l’un des animaux qui ressent des choses dit-on, il jappe quand il sent le gibier pour que son maître puisse le tuer. Comme dans une légende que nous racontait mon grand-père : Un loup voulait l’humain soit son maître, il voulait faire le chien, alors le chien lui dit quand tu auras faim, tu voudras le manger ton maître alors que moi, s’il meurt c’est à l’endroit même de sa mort que je vais mourir.
Un enfant est abandonné dans la forêt par ses parents parce qu’il a des poux. Atshen le prend en charge et le ramènera chez ses parents. De retour chez les parents ceux-ci ne sont pas très enchantés d’avoir un ogre dans la maison, ce qui fait partir celui-ci. Il prévient les parents que l’enfant sera triste, car il ne sera plus là. L’enfant pleure le départ précipité de son `"grand-père". On fait tout pour qu’il cesse de pleurer. Il demande à tirer sur les oiseaux d’été. Or, dans ce pays, il n’y avait que l’hiver, il faut partir à la recherche des étés. Une réunion se prépare et des animaux partent à la recherche des étés, plusieurs événements arrivent et on finit par trouver les étés. L’enfant peut donc tirer sur les oiseaux. Et un jour, il se transforme en oiseau pour ne pas décimer tous les oiseaux d’été. Cet événement a déterminé l’alternance de l’été et de l’hiver.
Il parle des animaux et de leur nombre autrefois, des animaux qui étaient proches de la mer et à l’intérieur des terres : ours, caribous et orignaux. Il y avait des caribous avant et maintenant il n’y en a plus, les caribous des bois, ils étaient bons à manger et ils étaient gras. Il parle du comportement des caribous et des orignaux lorsqu’ils sont dans la période du rut. Ils ont une forte odeur. Ce n’est pas compliqué de le chasser, on peut l’appeler en imitant son cri, on l’entend s’approcher de plus en plus et il vient vers nous. Il dit aussi que le caribou n’est pas peureux quand il est en compagnie des femelles, c’est la même chose pour l’orignal. Finalement, Il raconte aussi des histoires de chasse à l’orignal et au caribou.
Paul-Arthur dit que tous les animaux comme la truite grise, peuvent se guérir. Il dit que, selon les aînés, il existe un endroit où les animaux se rendent pour y mourir. Il parle ensuite de l'existence d'un énorme poisson qui vit dans un lac.
Madame André explique comment on tanne la peau de caribou en utilisant la cervelle du caribou. Elle énumère les étapes du tannage. À la fin, la peau de caribou est très souple, aussi souple que du tissu.
Ben Mckenzie énumère les noms des portages sur la rivière Moisie à partir de Labrador City en descendant vers la côte en expliquant l’origine de ces noms. Il indique aussi quelle sorte de poisson se trouve dans tel cours d’eau.
Autrefois, l'Innu était favorisé par la chasse, il pouvait utiliser n'importe quel arme, il rapportait toujours une prise. Dans ce temps-là, les Innus ne chassaient que ce dont ils avaient besoin. Quand ils tuaient un ou deux caribous, ils étaient contents car ils avaient assez de viande pour nourrir leur famille. De nos jours, les Innus ont tendance à tuer beaucoup plus de caribous que nécessaire. On ne vit plus comme autrefois.
Les jeunes sont très contents d’apprendre la culture. Ils sont à l’écoute quand on leur explique comment nettoyer le gibier. On leur enseigne comment ils vont chasser, il faut faire attention à la façon de faire les choses. Il faut très attention au chasseur, à comment seront ses habits de chasse. C’est tellement différent de nos jours.
C’est son père qui lui a appris les techniques de chasse comme par exemple pour attraper un castor ou tous les autres animaux à fourrure. Il chassait beaucoup tel que l’ours et ensuite, il faisait de la graisse d’ours. Il allait partout dans le territoire à pieds, un vrai nomade. Ils rencontraient beaucoup d’Innus à l’intérieur des terres, des Innus de Sept-Îles, Tshishe-shatshit et Utshimassit. Il y avait beaucoup de caribous dans le temps, mais il n’y en reste presque plus dans la région. Avant, il chassait beaucoup avant et moins maintenant dû à son âge. Maintenant, on utilise la motoneige pour se déplacer à l’intérieur des terres. Son père est originaire de la toundra, ensuite il est allé rester à Tshishe-shatshit et lui est né à Pakut-shipit. Il a voyagé partout dans le territoire de chasse de son père qui s’étend jusque chez les Inuits. L’une des techniques de chasse qu’il pratiquait était le harpon la nuit pour tuer le saumon. Il a transmis cette connaissance aux générations futures. Voilà ce qu’était sa vie autrefois.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
Paul-Arthur explique que la peau de caribou peut servir à différents usages : vêtements, tambour, mocassins. Il dit que les Innus travaillent de moins en moins les peaux et les bois de caribou. Les Innus ont changé beaucoup de choses, autant dans les rituels que dans le travail sur la peau de caribou.
Elle raconte qu’après leur mariage, elle et son mari sont montés dans le bois. Ils sont retournés à Schefferville après que son mari ait tué un caribou. Ils sont retournés en forêt l’automne suivant.
Marie Mckenzie raconte que sa sœur Élisabeth a bien connu les périodes de grande famine mais elle, elle n’a pas connu ces grandes famines. Un Noël, alors qu’ils manquaient de vivres, son père a fait chauffer du poisson séché mais Marie n’aimait pas manger du poisson.
Un homme appelé Kaianuet part à la recherche d’un méchant et sa bande qui tuent les gens. Memintaieu passait son temps à tuer et c’est celui-là que Kaianuet veut éliminer. Il use de plusieurs stratagèmes pour embobiner Memintaieu et le rendre vulnérable. Un par un, il finit par éliminer toute la bande de malfaisants.
Cette légende raconte la vie trépidante de Kuekuatsheu. C’était à un moment où les femmes vivaient seules, elles chassaient le caribou. Les femmes organisent un festin où elles lui offrent plusieurs morceaux de caribou à manger, il préfère manger la tête. Kuekuatsheu se trouve une femme et ramène d’autres femmes que ses frères vont épouser. On y parle aussi de la vie d’autrefois, des aventures et des malheurs de Kuekuatsheu.
Kuekuatsheu ramasse ses jeunes frères et sœurs, tous les animaux. Il sait qu’Uananuieu va passer durant l’été. Vers la mi-décembre viendra Uananuieu. Sa glande à musc n’est pas très bon dit-on. La belette arrive de la montagne où elle essaie de trouver la trace d’Uananuieu. La belette croise des castors qu’il fera cuire, ils font un festin avant minuit, il faudra tout manger. Il entre dans la tente tremblante pour voir où est Uananuieu. Tout le monde part, une nuit bien claire. Le jour venu, Uananuieu découvre le campement, tout le monde est parti la nuit.
Il part à la recherche de ceux qui ont fui. Kuekuatsheu trouve Uananuieu à son tour et le prend en bouchant sa glande à musc. Il demande ensuite à ses frères et sœurs de partir contre le vent pour un jour devenir la nourriture pour les Innus du futur.
Il doit se laver la bouche pour que ces eaux ne soient pas contaminées par le mauvais, il fait ça pour les générations futures, les humains qui seront là. Il court vers la mer. Après s’être lavé la bouche, il s’endort, et au milieu de l’été il se réveille. Il se rendort de nouveau pour se réveiller au milieu de l’hiver. Il repart et il croise un vieux campement. Là-bas, c’est Atshen qui reste là. On meurt de faim mais chez Atshen il y a de la nourriture et il ne veut pas partager. Kuekuatsheu s’y rend et voit la nourriture, il se sert. Il veut partir avec la nourriture mais on lui refuse. Il tente par tous les moyens de tuer celui qui a pris sa nourriture. Finalement, c’est Kuekuatsheu qui va tuer Atshen.
Kuekuatsheu trouve un moyen pour tuer des canards. Il leur demande de danser en gardant les yeux fermés. Pendant qu’ils dansent, Kuekuatsheu les tue l’un après l’autre pour les manger.
Cette légende raconte l’histoire de Kuekuatsheu (Carcajou) qui, affamé, trouve un moyen ingénieux pour se nourrir. Il fait croire qu’il peut apporter l’été à des animaux qui ne connaissent que l’hiver.
Kuekuatsheu rend visite aux loups. Ceux-ci l’invitent à un festin de graisse de caribou mais lui demandent de se couvrir la tête pendant qu’on broie les os de caribou. Il n’écoute pas.