Paul-Arthur dit que tous les animaux comme la truite grise, peuvent se guérir. Il dit que, selon les aînés, il existe un endroit où les animaux se rendent pour y mourir. Il parle ensuite de l'existence d'un énorme poisson qui vit dans un lac.
Autrefois, l'Innu était favorisé par la chasse, il pouvait utiliser n'importe quel arme, il rapportait toujours une prise. Dans ce temps-là, les Innus ne chassaient que ce dont ils avaient besoin. Quand ils tuaient un ou deux caribous, ils étaient contents car ils avaient assez de viande pour nourrir leur famille. De nos jours, les Innus ont tendance à tuer beaucoup plus de caribous que nécessaire. On ne vit plus comme autrefois.
À force de transporter son canot, l'Innu a une bosse qui grandit derrière son cou. C'est ce qu'on appelle la bosse de canot. Quand on explique ce phénomène aux médecins, ils sont très surpris.
Paul-Arthur montre l'instrument que l'Innu utilisait pour voir au loin. Une simple tige en bois qui n'est même pas trouée au centre. Avec cet instrument, l'Innu pouvait repérer les animaux au loin. Aujourd'hui, les Innus ne s'en servent plus, ils achètent des longue-vues qui coûtent très cher.
Autrefois l'Innu pratiquait la divination par l'observation d'omoplate de porc épic, de lièvre pour voir les actions futures. Cela a changé au fil du temps, ce n'est plus pratiqué de nos jours.
Un médecin est très étonné de trouver des pierres dans les intestins de ma mère après une opération. On lui explique que c'est parce qu'elle a mangé des perdrix qui avaient des pierres. Il pensait qu'elle avait evu un accident de chasse. De nos jours, les médecins sont plus au courant de ces choses-là.
La façon de vivre de l'Innu change. Les valeurs, comme l'entraide, auxquelles il tenait ne sont presque plus présentes aujourd'hui. C'est l'argent qui nous détruit.
Paul-Arthur explique comment les Innus pouvaient prendre des forces en se nourissant avec une patte de perdrix quand ils se perdaient en forêt. La graisse de perdrix est très nourissante.
Paul-Arthur raconte qu’autrefois, les Innus étaient très affectueux et protecteurs envers tous les enfants. Ils aidaient et protégeaient les enfants sans faire de distinction.
Paul-Arthur explique que la peau de caribou peut servir à différents usages : vêtements, tambour, mocassins. Il dit que les Innus travaillent de moins en moins les peaux et les bois de caribou. Les Innus ont changé beaucoup de choses, autant dans les rituels que dans le travail sur la peau de caribou.
La nourriture traditionnelle, la langue innue, la culture innue, ce sont les choses importantes à mettre de l'avant qu'il faut transmettre aux jeunes pour développer son identité.
Quand les Innus tuaient un ours, ils étaient contents car l’ours peut servir à différents usages; toutes les parties sont utilisables. Quand ils tuaient un ours, les Innus avaient du gras pour une année. Sa viande est bonne et la peau est aussi très chaude. L’ours est très intelligent, il comprend quand on lui parle mais il y a une façon spéciale de s’adresser à lui.
La sagesse des anciens était grande, c’est-à-dire ce que faisaient les aînés. C'est depuis que l'argent existe que ce qui était distinctif, particulier, n'existe plus.
Il faut que les parents parlent innu à leurs enfants dès leur jeune âge, avant qu’ils aillent à l’école. Il est aussi important qu’ils mangent de la nourriture traditionnelle. Il faudrait qu’il y ait une maison où des enseignants qui parlent parfaitement innu puissent enseigner la langue et la culture innue aux enfants.
J'ai été aidé pour me sortir de mes problèmes d'alcool, je ne pouvais pas le faire seul. La prière m'a beaucoup aidé à passer à travers ces difficultés.
Paul-Arthur raconte son parcours dans le monde du travail. Il parle du bénévolat qu’il a fait toute sa vie et de la distinction qu’il a reçue pour souligner ses années de bénévolat.
Paul-Arthur raconte qu’adolescent, il partait dans les terres avec d’autres familles, il leur servait d’aide. Il parle des différentes tâches qu’il accomplissait. Il dit que le père [d'une de ces familles] était tellement content qu’il lui a offert quelque chose qui lui servira toujours.