Quand les Innus tuaient un ours, ils étaient contents car l’ours peut servir à différents usages; toutes les parties sont utilisables. Quand ils tuaient un ours, les Innus avaient du gras pour une année. Sa viande est bonne et la peau est aussi très chaude. L’ours est très intelligent, il comprend quand on lui parle mais il y a une façon spéciale de s’adresser à lui.
La sagesse des anciens était grande, c’est-à-dire ce que faisaient les aînés. C'est depuis que l'argent existe que ce qui était distinctif, particulier, n'existe plus.
Il faut que les parents parlent innu à leurs enfants dès leur jeune âge, avant qu’ils aillent à l’école. Il est aussi important qu’ils mangent de la nourriture traditionnelle. Il faudrait qu’il y ait une maison où des enseignants qui parlent parfaitement innu puissent enseigner la langue et la culture innue aux enfants.
J'ai été aidé pour me sortir de mes problèmes d'alcool, je ne pouvais pas le faire seul. La prière m'a beaucoup aidé à passer à travers ces difficultés.
Paul-Arthur raconte son parcours dans le monde du travail. Il parle du bénévolat qu’il a fait toute sa vie et de la distinction qu’il a reçue pour souligner ses années de bénévolat.
Paul-Arthur raconte qu’adolescent, il partait dans les terres avec d’autres familles, il leur servait d’aide. Il parle des différentes tâches qu’il accomplissait. Il dit que le père [d'une de ces familles] était tellement content qu’il lui a offert quelque chose qui lui servira toujours.
Monique Mckenzie raconte la naissance de son frère aîné Étienne. C’était un 24 décembre, sa mère était enceinte, elle s’activait pour changer le sapinage quand elle a senti le travail commencer. Le lendemain à Noël, il y a avait un bébé au campement.
Madame Mckenzie raconte deux anecdotes où sa famille a souffert de famine. La première fois, ils ont été obligés de manger des geais gris pour survivre. La deuxième fois, ils ont été obligés d’aller chercher des provisions ailleurs. Son frère est revenu en apportant une mauvaise nouvelle.
Monique raconte l’histoire du chien de son père. Elle raconte que le chien a ramené au campement la perdrix que son père avait tuée. Il n’a pas essayé de la manger même s’il devait aussi avoir faim. Il l’a juste ramenée au campement.
Monique Mckenzie raconte l’histoire de la grande Philomène. Son neveu lui a proposé d’aller en visite à Uashat, il lui dit qu’il allait la ramener par la suite. La grande Philomène partait avant les autres et arrivait au campement longtemps après les autres. Souvent, les hommes la transportaient sur un toboggan.
Madame Mckenzie raconte une cérémonie de la tente tremblante à laquelle elle assisté étant jeune à Tshishe-shatshit. Elle décrit en détail les préparatifs avant et pendant la cérémonie.
Monique Mckenzie raconte que son père fabriquait souvent des remèdes traditionnels. C’est lui qui a soigné son fils qui était très malade. Les médecins ne pouvaient plus le soigner et son père a amené l’enfant dans le bois pour le soigner.
Madame Mckenzie raconte l’histoire de son jeune frère Robert qui était malade, il souffrait souvent de constipation sévère. Une fois, alors qu’ils étaient dans le territoire, une petite partie des intestins de son jeune frère sont sortis et c’est son père qui l’a soigné.
Madame Mckenzie raconte la maladie et le décès de sa sœur aînée qui est décédée d’une appendicite alors que la famille était dans le territoire. Elle décrit la préparation pour la veillée funèbre et la conservation du corps par la suite. Ils n’ont pas pu ramener le corps sur la côte avant le mois de mars, quand un avion a pu les rejoindre.
Madame Mckenzie raconte qu’elle a vu beaucoup de choses au cours de sa vie, des choses parfois difficiles comme des famines. Elle dit qu’il y avait des périodes où on ne pouvait rien tuer.
Monique Mckenzie raconte que, du plus loin qu’elle se rappelle, les Innus ont pratiqué la religion catholique. Elle parle des différents livres de prières.