Les loups donnent de la viande à Kuekuatsheu. Ils placent la viande sur un toboggan et demandent à Kuekuatsheu de ne pas regarder en arrière quand il le tirera. Comme à son habitude, Kuekuatsheu n’écoute pas les recommandations.
Kuekuatsheu rencontre des femmes qui sont sur l’autre rive. Ils leur parle en les appelant beau-frère. Les femmes lui répondent qu’elles sont des femmes mais il ne les croie pas.
Kuekuatsheu rend visite aux loups. Ceux-ci l’invitent à un festin de graisse de caribou mais lui demandent de se couvrir la tête pendant qu’on broie les os de caribou. Il n’écoute pas.
Kuekuatsheu trouve un moyen pour tuer des canards. Il leur demande de danser en gardant les yeux fermés. Pendant qu’ils dansent, Kuekuatsheu les tue l’un après l’autre pour les manger.
Kaianuet veut tuer Meminitaieu, l’ogre qui tue les innus quand ils sont dans les terres. Partie 1: Kaianuet monte dans les terres avec sa femme et son beau-père dans l’intention d’aller tuer Meminitaieu, l’ogre. Il se rend à un lac pour tuer des castor et c’est là que Meminitaieu le rejoint.
Kaianuet veut tuer Meminitaieu, l’ogre qui tue les innus quand ils sont dans les terres. Partie 2: Kaianuet trompe Meminitaieu et ses fils et arrive à les tuer.
Jos Dominique parle de la vie dans la réserve d’Uashat autrefois. L’entrée de la réserve était interdite aux Blancs. Seuls quelques non autochtones avaient le droit d’y entrer.
Autrefois, les Innus faisaient beaucoup d’argent avec le produit de leur chasse. Ils pouvaient se bâtir une maison avec l’argent de la vente des fourrures.
On explique comment les familles qui allaient partir ensemble dans les territoires choisissaient leur capitaine et quelles étaient les fonctions de celui-ci dans le groupe.
Madame André nous dit qu’elle connaît tous les noms des différentes parties du caribou. Elle dit que toutes les parties étaient utilisées par les Innus. On mangeait même le contenu de la panse du caribou.
Madame André explique comment on tanne la peau de caribou en utilisant la cervelle du caribou. Elle énumère les étapes du tannage. À la fin, la peau de caribou est très souple, aussi souple que du tissu.
La peau de caribou est utile pour différents usages. On utilise la peau de caribou tannée pour la fabrication des mocassins et des manteaux. On taille des lanières dans la peau non traitée pour le tissage des raquettes et faire du fil de pêche. Le tendon de chaque côté de la colonne vertébrale est, quant à lui, utilisé comme fil à coudre, c’est un matériel très solide. Les aînées les conservaient en grande quantité pour coudre.
Native de Schefferville, Marie Mckenzie a aujourd'hui 89 ans. Elle s’est mariée deux fois et a eu cinq enfants. Son nom de jeune fille est Marie Aster. Son père s’appelait Pierre Aster et sa mère Philomène Kenikuen. Elle a deux frères et une sœur plus âgés et une jeune sœur et un jeune frère.
Avant de monter dans le territoire, les Innus s’attendent les uns les autres. Ils tirent des coups de fusil pour indiquer leur présence ou leur arrivée.
Quand les Innus montent en groupe dans le territoire, ils choisissent un des leurs pour les mener, ce sera leur capitaine. C’est lui qui dira ce qu’ils vont faire. Ce sont les Innus qui le choisissent car ils ont confiance en lui et tous vont suivre ses instructions.
Un hiver, nous partions vers la côte en tirant nos toboggans, ma sœur Philomène était encore un bébé. Mon frère Napessish pêchait chaque soir pour nourrir sa petite sœur. On recueille le gras du poisson pour le donner à ma petite sœur Philomène. Mon frère a pêché jusqu’à notre arrivée sur la côte.
Mon frère a nolisé un avion alors que nous étions dans le territoire. Il voulait qu’on nous apporte de la nourriture. Ça a permis par la même occasion d’emmener trois femmes enceintes vers la côte.
Marie Mckenzie parle de ses deux frères qui sont décédés à un âge avancé. Un de ses frères est décédé à l’âge de 100 ans dans le territoire et l’autre à Mani-utenam.
Marie Mckenzie raconte ce qu’on faisait quand un enfant mourrait lorsqu’on était dans le territoire. Habituellement, il n’était pas enterré en forêt, il était ramené vers la côte.
Le père de Marie Mckenzie n’était pas innu. Ils venaient de la Grande rivière de la Baleine. Son père est venu avec son frère et se sont mariés dans la région.