Elle raconte qu’après leur mariage, elle et son mari sont montés dans le bois. Ils sont retournés à Schefferville après que son mari ait tué un caribou. Ils sont retournés en forêt l’automne suivant.
Marie Mckenzie raconte qu’elle était craintive au début de son mariage, car elle ne connaissait pas bien son mari. L’année suivante, elle a eu son premier enfant et un autre est né l’année suivante. Elle avait hâte d’avoir son deuxième enfant.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
Le frère de Marie Mckenzie, Napessish, était un très bon chasseur. Il tuait beaucoup de gibier de toute sorte et beaucoup de poissons. Pour le reste de la nourriture comme la farine, son père et ses frères devaient partir en chercher quand ils en manquaient.
Il y avait un Innu qui tenait un petit comptoir dans le territoire et il y avait des Blancs aussi. Les comptoirs n’étaient pas très grands, ni la nourriture, car il fallait tout amener en canot.
Elle parle des arpenteurs qu’ils rencontraient quelquefois en forêt. Ils étaient très appréciés, car ils laissaient toutes leurs provisions sur place quand ils repartaient en forêt. Marie raconte une anecdote où ils avaient trouvé des provisions laissées par les arpenteurs.
Marie Mckenzie raconte que, quand son frère tuait un animal, il le dépeçait, le préparait et cuisait une partie de la viande sur place et ramenait la viande au campement par la suite.
Madame Mckenzie raconte qu’une fois, son frère a tué plusieurs caribous. Il les a tous dépecés et a placé toute la viande sur une plate-forme. Des Innus qui souffraient de famine sont passés par là et ont trouvé la viande. Ils ont pu ainsi se nourrir grâce à ces caribous. Ils étaient très contents.
Marie Mckenzie raconte que sa sœur Élisabeth a bien connu les périodes de grande famine mais elle, elle n’a pas connu ces grandes famines. Un Noël, alors qu’ils manquaient de vivres, son père a fait chauffer du poisson séché mais Marie n’aimait pas manger du poisson.
Marie Mckenzie raconte l'histoire de son premier mari. Sa mère s’est encore opposée à son mariage mais elle ne l’a pas écoutée et s’est mariée avec lui.