Aiashess est un jeune garçon qui est abandonné par son père jaloux sur une île. Il entreprend alors un long périple pour retrouver ses parents. Partie 1: Aiashess est abandonné par son père sur une île et est ramené sur le rivage.
Partie 2 : Aiashess rencontre une vieille femme qui lui dit comment rejoindre ses parents. Il aura à affronter plusieurs épreuves avant de les retrouver.
Partie 3 : Aiashess franchit un à un les obstacles rencontrés et finit par rejoindre son père et sa mère. Devant l’insistance de son père, il commence à jouer du tambour, provoquant ainsi un incendie qui donne naissance à un lac rempli de graisse. On y explique pourquoi les animaux ont du gras dans certaines parties du corps.
Marie-Louise est née à Minaikᵘ, dans le territoire à Pessamit. Elle est la dernière d’une famille de sept enfants, dont six garçons. Elle a déménagé à Mani-utenam après son mariage et a élevé neuf enfants avec son mari.
Marie Desanges Élisabeth St-Onge est née à Chute-aux-Outardes, près de Pessamit en 1947. Elle est âgée de 69 ans. Elle a grandi dans le territoire avec ses parents Côme St-Onge et Monique Labbé-Desterres. Elle a eu un frère et une sœur qui sont décédés jeunes. Marie Desanges a deux enfants.
Une légende nous raconte la naissance et l'origine de Tshakapesh. Les parents ont été tués puis mangés par une sorte de mammouth (Matshi-katshitushkuan), sauf l’utérus de la mère, qu'il a jeté au loin. La soeur de Tshakapesh l'entend pleurer dans l'utérus. La fille sait que ses parents ont été tués, elle s’occupera de son frère qu’elle nommera Tshakapesh. Celui-ci grandit très vite, il aime bien s’amuser avec un arc. Il part chasser ce Matshi-katshitushkan. Il réussit à le tuer, lui ouvre le ventre et y trouve des cheveux de sa mère. Tshakapesh voit un chemin, celui de la lune. Il décide de poser un collet et réussi à attraper la lune. Depuis on l'aperçoit en compagnie de sa soeur sur la lune.
Ici on parle des préparatifs pour la fête de Noël. On se préparait longtemps d’avance à cette nuit de Noël. On choisissait d’avance l’endroit où on irait chercher un arbre de Noël. À l’automne, on ramassait des petits fruits pour faire des tartes. Plusieurs mets étaient préparés: du castor, du caribou, du lièvre et des perdrix. Du bois de chauffage était coupé, on nettoyait les alentours. On s’habillait de ses plus beaux atours. C’était une belle nuit en famille sous la tente.
Cette légende raconte l’histoire de Kuekuatsheu (Carcajou) qui, affamé, trouve un moyen ingénieux pour se nourrir. Il fait croire qu’il peut apporter l’été à des animaux qui ne connaissent que l’hiver.
Tout comme le temps de Noël, la période précédant Pâques était très importante autrefois. Il y avait beaucoup de préparatifs. C’était après Pâques que les familles se préparaient à rentrer dans le sud, et à séjourner au bord de la mer. Madame Jourdain raconte les péripéties de cette période, l’importance des « trois dimanches », "kanishtuminashtakan" ou encore la semaine sainte, le retour à la mer.
Un historique de la communauté innue de Uashat bien avant la fondation de la ville de Sept-Îles. Madame Clara Jourdain relate ce qui s’est passé dans ce temps-là. Il n’y avait que des Innus qui demeuraient à cet endroit et y construisaient des maisons. Un jour, un fonctionnaire du gouvernement est venu informer les Innus de Uashat qu’ils devaient déménager à Mani-Utenam. Madame Jourdain puise dans ses souvenirs et les récits de son grand-père, pour relater ce qui se passait à cette époque, et comment on vivait.
Madame Jourdain relate la fois où elle et son mari ainsi que leurs enfants ont connu la faim. Son mari était blessé et avait des difficultés. Comme la chasse n’est pas profitable pour eux, le mari décide de retourner au village. Elle voit donc son mari partir pour aller chercher de l’aide. Ses enfants s’affaiblissent, elle leur donne que de l’eau à boire. La providence lui envoie des perdrix qui nourriront ses enfants. Il faut les nourrir qu’un peu à la fois, légèrement, sinon ils seront victimes de malaise. En attendant son mari qu’elle croit mort, elle décide de rentrer au village à son tour, mais alors qu’elle s’apprête à partir avec ses enfants, elle entend quelque chose. Qu’est-ce que c’est!
Une femme qui était enceinte devait suivre lorsque le groupe se déplaçait à l’intérieur. On arrêtait que pour lui permettre d’accoucher et ensuite le lendemain la marche reprenait. Ici, c’est l’histoire de la naissance de Monsieur Marcel Jourdain qui est relaté. C’est arrivé à une période de disette. La mère devait donc se nourrir avec le peu de nourriture qu’il y avait pour qu’elle puisse par la suite nourrir son petit. Telle était la vie à l’intérieur des terres.
Autrefois, quand une femme était sur le point d’accoucher, on envoyait les enfants à l’extérieur du camp pour qu’ils ne soient pas présents lors de l’accouchement. Ben Mckenzie raconte une anecdote de son enfance lors d’un accouchement.
La vie et le travail de la femme enceinte dans le territoire. Quand la femme accouchait pendant le voyage, elle se levait le lendemain et continuait la route comme les autres. On ne s’arrêtait que rarement pour les femmes qui venaient d’avoir un enfant.
L’Innu aime partir en territoire, c’est ce qu’il aime. Ben Mckenzie parle des aliments qu’on emportait quand on partait dans le bois. Il parle du nombre de personnes qui partaient ensemble.
Ben Mckenzie énumère les noms des portages sur la rivière Moisie à partir de Labrador City en descendant vers la côte en expliquant l’origine de ces noms. Il indique aussi quelle sorte de poisson se trouve dans tel cours d’eau.
Ben Mckenzie raconte un voyage qu’il a fait avec son père. Ils sont partis de Schefferville et sont allés à Fort-Chimo. Il parle de différents endroits et indique leur nom en innu et en français.