Les enfants savaient faire beaucoup de choses. On leur enseignait et ensuite ils exécutaient plusieurs tâches ménagères. Ils aidaient les aînés, ramassaient le sapinage. Ils faisaient le lavage, tricotaient et fabriquaient des mocassins. C’était de bons apprenants. Ils recevaient une bonne éducation.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
On a enseigné très jeune à Marie-Louise tout le travail à faire en forêt : comment apprêter les animaux, à faire les raquettes et à cuisiner la nourriture traditionnelle. Elle trouvait le travail tellement difficile qu’elle en pleurait mais elle se rend compte aujourd’hui que sa mère lui a laissé un très bel héritage en lui enseignant tout cela.
Lorsque les familles se préparaient pour le départ à l’intérieur des terres, Sarah nous raconte comment cela se passait pour les tâches dont chacun devait accomplir. Elle explique que chacun devait se mettre à la tâche pour le bien de tous.
Paul-Arthur explique que la peau de caribou peut servir à différents usages : vêtements, tambour, mocassins. Il dit que les Innus travaillent de moins en moins les peaux et les bois de caribou. Les Innus ont changé beaucoup de choses, autant dans les rituels que dans le travail sur la peau de caribou.
Paul-Arthur raconte son parcours dans le monde du travail. Il parle du bénévolat qu’il a fait toute sa vie et de la distinction qu’il a reçue pour souligner ses années de bénévolat.
Elle raconte qu’après leur mariage, elle et son mari sont montés dans le bois. Ils sont retournés à Schefferville après que son mari ait tué un caribou. Ils sont retournés en forêt l’automne suivant.
Marie Mckenzie raconte que sa sœur Élisabeth a bien connu les périodes de grande famine mais elle, elle n’a pas connu ces grandes famines. Un Noël, alors qu’ils manquaient de vivres, son père a fait chauffer du poisson séché mais Marie n’aimait pas manger du poisson.
Madame Mckenzie raconte deux anecdotes où sa famille a souffert de famine. La première fois, ils ont été obligés de manger des geais gris pour survivre. La deuxième fois, ils ont été obligés d’aller chercher des provisions ailleurs. Son frère est revenu en apportant une mauvaise nouvelle.
Marie Mckenzie raconte qu’elle était craintive au début de son mariage, car elle ne connaissait pas bien son mari. L’année suivante, elle a eu son premier enfant et un autre est né l’année suivante. Elle avait hâte d’avoir son deuxième enfant.
Marie Mckenzie raconte l'histoire de son premier mari. Sa mère s’est encore opposée à son mariage mais elle ne l’a pas écoutée et s’est mariée avec lui.