Il y a plusieurs portages à l’intérieur des terres. Quand on faisait des voyages vers Nashkuaikan sur la rivière Romaine. Tous les portages ont des noms liés à la géographie. Actuellement, ce n’est plus pareil comme c’était autrefois à cause des travaux de barrages qui sont en construction.
Ben Mckenzie énumère les différents portages à partir du lac Michinappi en allant vers le nord. Il explique les noms et les caractéristiques de certains portages et lacs dont le lac Ashuanipi. Il raconte des anecdotes sur certains portages.
Marie Mckenzie raconte la fois où son frère avait commandé des provisions. Ils étaient plusieurs familles dans le campement et ils étaient très heureux de recevoir des provisions.
Paul-Arthur explique comment les Innus pouvaient prendre des forces en se nourissant avec une patte de perdrix quand ils se perdaient en forêt. La graisse de perdrix est très nourissante.
Ben Mckenzie raconte un voyage qu’il a fait avec son père. Ils sont partis de Schefferville et sont allés à Fort-Chimo. Il parle de différents endroits et indique leur nom en innu et en français.
Monique Mckenzie raconte que, du plus loin qu’elle se rappelle, les Innus ont pratiqué la religion catholique. Elle parle des différents livres de prières.
On faisait la chasse du printemps avant. On allait aux castors. C’était au mois d’avril qu’on revenait vers la communauté. Une fois, raconte Hélène, on dormait à la belle étoile, proche de Nashkuaikan. Les enfants aimeraient aussi faire la chasse au printemps.
C’est arrivé lors du retour vers la communauté, c’est à ce moment-là qu’est né Simon. C’est Madame Philomène Bernard qui l’a accouché et c’est elle qui lui a donné son prénom. Avant, lorsqu’une femme attendait un bébé, elle marchait jusqu’à son accouchement.
La façon de vivre de l'Innu change. Les valeurs, comme l'entraide, auxquelles il tenait ne sont presque plus présentes aujourd'hui. C'est l'argent qui nous détruit.
Monsieur Poker était un grand chanteur de tambour, son beau-père le lui a transmis. Les Innus utilisaient le tambour à plusieurs reprises pour que la chasse soit bonne, quand on trouve le caribou, pour des événements marquants. Maintenant, ce n’est que pour le bien-être de l’homme qui chante. Son père aussi était un joueur de tambour, il enseignait.