Quand les Innus tuaient un ours, ils étaient contents car l’ours peut servir à différents usages; toutes les parties sont utilisables. Quand ils tuaient un ours, les Innus avaient du gras pour une année. Sa viande est bonne et la peau est aussi très chaude. L’ours est très intelligent, il comprend quand on lui parle mais il y a une façon spéciale de s’adresser à lui.
La sagesse des anciens était grande, c’est-à-dire ce que faisaient les aînés. C'est depuis que l'argent existe que ce qui était distinctif, particulier, n'existe plus.
Il faut que les parents parlent innu à leurs enfants dès leur jeune âge, avant qu’ils aillent à l’école. Il est aussi important qu’ils mangent de la nourriture traditionnelle. Il faudrait qu’il y ait une maison où des enseignants qui parlent parfaitement innu puissent enseigner la langue et la culture innue aux enfants.
J'ai été aidé pour me sortir de mes problèmes d'alcool, je ne pouvais pas le faire seul. La prière m'a beaucoup aidé à passer à travers ces difficultés.
Paul-Arthur raconte son parcours dans le monde du travail. Il parle du bénévolat qu’il a fait toute sa vie et de la distinction qu’il a reçue pour souligner ses années de bénévolat.
Paul-Arthur raconte qu’adolescent, il partait dans les terres avec d’autres familles, il leur servait d’aide. Il parle des différentes tâches qu’il accomplissait. Il dit que le père [d'une de ces familles] était tellement content qu’il lui a offert quelque chose qui lui servira toujours.
Avant de monter dans le territoire, les Innus s’attendent les uns les autres. Ils tirent des coups de fusil pour indiquer leur présence ou leur arrivée.
Quand les Innus montent en groupe dans le territoire, ils choisissent un des leurs pour les mener, ce sera leur capitaine. C’est lui qui dira ce qu’ils vont faire. Ce sont les Innus qui le choisissent car ils ont confiance en lui et tous vont suivre ses instructions.
Un hiver, nous partions vers la côte en tirant nos toboggans, ma sœur Philomène était encore un bébé. Mon frère Napessish pêchait chaque soir pour nourrir sa petite sœur. On recueille le gras du poisson pour le donner à ma petite sœur Philomène. Mon frère a pêché jusqu’à notre arrivée sur la côte.
Mon frère a nolisé un avion alors que nous étions dans le territoire. Il voulait qu’on nous apporte de la nourriture. Ça a permis par la même occasion d’emmener trois femmes enceintes vers la côte.
Marie Mckenzie parle de ses deux frères qui sont décédés à un âge avancé. Un de ses frères est décédé à l’âge de 100 ans dans le territoire et l’autre à Mani-utenam.
Marie Mckenzie raconte ce qu’on faisait quand un enfant mourrait lorsqu’on était dans le territoire. Habituellement, il n’était pas enterré en forêt, il était ramené vers la côte.
Le père de Marie Mckenzie n’était pas innu. Ils venaient de la Grande rivière de la Baleine. Son père est venu avec son frère et se sont mariés dans la région.
Madame Mckenzie raconte que son mari jouait du tambour. Il s’en servait pour trouver le caribou quand ils manquaient de nourriture. Le tambour servait à repérer le gibier.
Uauitamᵘ Mani ashama eshinakuakaniti. Uitamᵘ eka tekuannit tshetshi ishi-assimenanut asham ekue tipatshimut tan ka ishpannit peikuau ka ishi-assimet ne ishkueu.
Marie Mckenzie raconte la fois où son frère avait commandé des provisions. Ils étaient plusieurs familles dans le campement et ils étaient très heureux de recevoir des provisions.
Madame Mckenzie raconte qu’une fois dans le territoire, elle a eu peur de rencontrer des êtres furtifs des bois car on avait déjà signalé leur présence à l’endroit où sa famille campait.
Marie Mckenzie raconte la fois où son grand-père a reçu la visite d’êtres furtifs. Son grand-père tenait un comptoir de la compagnie de la Baie d’Hudson à Fort-Chimo.